Qui est Alain Bovay ?

Dans la mini-série "Qui est ... ?" nous présentons nos six candidats à la municipalité. Nous leur avons posé quelques questions. Découvrez ici les réponses de Alain Bovay.

Qui êtes-vous ?

Alain Bovay, marié et papa de 3 enfants qui se sont installés dans la commune.

 

Quel est votre parcours ?

J’ai rejoint l’entreprise familiale en 1980 pour prendre en charge les finances institutionnelles. En 1992, j’ai repris la direction jusqu’à fin 2019. Pendant cette longue période, je me suis également engagé dans les comités des associations faitières et l’ouverture d’un EMS à Montreux. Avec la création d’une fondation qui regroupe aujourd’hui l’ensemble du patrimoine, représentant plus de 180 collaboratrices et collaborateurs, j’ai pu accompagner de nombreuses réformes avant de me retirer de l’opérationnel.

 

Qu'est-ce qui vous a amené à la politique?

« moins d’Etat, bon Etat » ou encore « trop d’impôt tue l’impôt » étaient des slogans au début des années 80 qui m’ont convaincu… Démarché en 1985 par le Pt du Parti Libéral de St-Légier, Clément Rochat, je me suis engagé en politique, dans un premier temps au comité pour en devenir rapidement le président de section, puis président fondateur du Parti Libéral de la Riviera, avant de rejoindre l’exécutif St-Légerin en 2002.

 

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le PLR ? Pour vous, que représente le PLR ?

Tout d’abord, les valeurs libérales humanistes inculquées par mes proches: la cohésion pour une Suisse soudée et solidaire du point de vue social, le besoin d’innover et les progrès techniques pour favoriser l’emploi et maintenir notre qualité de vie.

 

Quels sont les domaines qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Quels sont les trois défis qu’il faut absolument soulever ces prochaines années ?

Ce qui me tient à cœur : Les finances, l’économie de proximité et la qualité du « vivre ensemble » dans ce pays multiculturel !
Les défis : La maîtrise de la fiscalité et des taxes, l’aboutissement du projet des nouvelles ressources en eau de la commune, une amélioration de la qualité de vie (environnement, loisirs, mobilité) dans un cadre plus participatif avec la population.

 

Qu’est-ce qu’il faut pour que dans cinq ans on puisse dire que la fusion entre les deux communes est un succès ?

Les identités qui caractérisent nos deux villages sont préservées, mais la « vie commune » est bien réelle ! La démonstration que la fusion a des répercussions positives tant sur le plan des finances que des prestations ou encore des infrastructures pour une meilleure qualité de vie.
                         

On entend souvent parler d’écologie, de climat et d’égalité des sexes. Quelle est votre sensibilité pour ces sujets ? Pensez-vous que le PLR a un rôle à jouer sur ces thématiques ?

Il ne faut pas se voiler la face, il faut déployer des mesures en faveur du climat, mais réfléchies et durable. L’égalité des sexes, bien entendu que j’y suis sensible. Les échelles salariales tant dans nos deux communes respectives que dans mon secteur professionnel préservent toute différence. Il reste encore à promouvoir les postes à responsabilités pour une meilleure répartition.

 

On a vu une certaine lassitude lors des dernières élections et on constate une volonté de renouveau. Est-ce qu’on est trop vieux pour la politique après 40 ans ou deux, trois législatures ?

Tout d’abord, il faut se rappeler qu’il s’agit d’occuper une fonction et non pas d’un emploi. Il ne faut pas se méprendre, le mandat qui nous est confié ne dure que 5 ans ! Il faut avoir à l’esprit qu’un jour, tôt ou tard,  chacun-e se retire… selon sa propre volonté ou celle de la population.  En-dessous de 40 ans, il n’est pas facile de conjuguer la politique dans un exécutif avec la vie professionnelle et la vie de famille ! Pour ma part, j’ai rejoint l’exécutif communal à 44 ans avec une assise professionnelle me permettant de me retourner. Jusqu’ici, il s’agit d’une fonction à plus de 60% à répartir sur 5 jours et souvent 6 jours par semaine !

 

Il y a beaucoup de négociation et de compromis dans la politique. Comment voyez-vous le dialogue et les relations avec les différents groupes d’intérêts ?

Le dialogue est à mes yeux très important. Nous vivons une époque où la démarche participative avec la population s’inscrit plus naturellement dans les projets menés par les autorités. Cette marque d’intérêt de nos citoyen-nes est positive et riche; elle demande davantage de temps et d’ouverture.

 

Qu’est-ce qui vous qualifie ? Pourquoi la population devrait vous élire à la municipalité ?

En portant le projet de fusion depuis ses débuts et avec une solide conviction, je souhaite continuer de contribuer à la réussite complète et harmonieuse de la fusion, afin que la nouvelle commune soit à la hauteur des attentes de notre population. C’est une condition indispensable à un démarrage harmonieux, et réussi, de la nouvelle Commune de Blonay – Saint-Légier

 

Avez-vous une vision ou un rêve pour Blonay – Saint-Légier ?

J’aime bien la citation « Aucun rêve n’est fou, si on se donne les moyens de le réaliser ». Alors, imaginer que notre commune devienne quasi autonome sur le plan énergétique avec une politique de transition efficiente, c’est une belle vision.

 

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire à la population ?

La qualité du « vivre ensemble » sera au centre de l’action que je souhaite déployer, condition indispensable à un démarrage harmonieux, et réussi, de la nouvelle Commune de Blonay – Saint-Légier. Pour y parvenir, il est important que les différentes sensibilités puissent se faire entendre. Il faudra veiller à conserver un esprit collégial au sein de la Municipalité, ce que j’ai toujours préservé.
Alors « tous ensemble » riches de nos différences, mais animés d’une envie « Commune ». Il s’agit de travailler dans un esprit collégial, de promouvoir une Municipalité ouverte au dialogue, proche des habitant-es, et qui favorise les échanges et la communication car de beaux projets nous attendent au bénéfice des habitant-es !