Qu’est-ce que les deux municipalités à forte influence PLR ont réalisé ces cinq dernières années ?

Est-ce que le passé est un bon indicateur du futur ? Pouvons-nous regarder ce qu’une municipalité a fait pour savoir ce que la suivante fera ? Ce n’est évidemment pas si simple. La composition de la municipalité change, la dynamique change, le contexte change, même les visions des personnes présentes changent en cinq ans. Les esprits évoluent, même à 50 ou 60 ans. En plus, les projets ne sont pas tous des fruits d’une planification ou d’un plan quinquennal détaillés. Certains projets sont issus d‘une demande extérieure à la municipalité, d’autres sont nés de circonstances particulières du moment.

Néanmoins, il est intéressant d’observer ce qu’une municipalité à forte influence PLR a pu réaliser en cinq ans. Nous avons ainsi pu résumer les bilans des deux municipalités par rapport aux sept thèmes principaux qui nous préoccupent pour les cinq prochaines années. Vous pouvez trouver des informations détaillées sur notre page internet dédiée.

Globalement, le plan de législature a été respecté à 98%, comme indique Alain Bovay, syndic de St-Légier – La Chiésaz. Si ce n’est certainement pas un gage de qualité, c’est en tout cas une preuve d’engagement, de détermination et de persévérance.

Bien sûr, on peut toujours critiquer, demander de faire plus, mieux, différemment, etc., mais il faut être conscient du contexte actuel difficile, où, à cause de la facture sociale et de la péréquation, il ne reste pas beaucoup d’argent à disposition dans les caisses de la commune pour innover, mais juste assez pour entretenir les infrastructures existantes et faire progresser quelques projets à une vitesse bien modérée.

Ce n’est pas faute d’avoir économisé dans le ménage communal et d’avoir augmenté l’efficience de l’administration. La prochaine étape serait de couper dans les prestations ou d’augmenter les impôts, deux options que nous voulons éviter à tout prix.

La fusion entre les deux communes nous procure d’autres leviers financiers, une plus grande stabilité et un avantage dans la péréquation financière. Ensemble, avec un combat pour une plus grande autonomie communale, ceci nous donne une perspective prometteuse pour la prochaine législature.

Ce bilan, est-il suffisant pour résoudre les défis actuels de durabilité ? Bien que l’écologie ne date pas d’aujourd’hui, l’urgence, en début de législature, n’était pas la même. Les considérations devront donc s’accélérer lors de la prochaine législature. Vous pouvez le constater en lisant notre programme, qui en tient compte.